Café-restau
La cuisine
La cuisine aux Vinzelles offre un mélange de saveurs et de plats traditionnels revisités. Elle met à l’honneur le légume dans tous ses états, en particulier ceux du jardin de Jean-Philippe Darras, maraîcher en sol vivant, installé sur place. La cuisine est variée, simple et conviviale. Elle s’invente avec les produits de saison, très frais.
Margaux Lapendry et Béatrice Chatron, les deux cheffes, établissent la carte en fonction du jardin et de la production des fermes alentours. On cuisine donc des produits de qualité, très souvent bio, toujours soigneusement tracés et sélectionnés.


Nous proposons toujours une formule végétarienne, cuisinée comme telle avec autant de recherche et de créativité que la cuisine « classique ».
Nous sommes également attentives aux allergies et régimes spéciaux et faisons en sorte de pouvoir proposer des alternatives aux « sans lactose », « sans gluten », etc.
Les pâtisseries du salon de thé sont faites maison, comme le financier noisettes, le crooskie chocolat, le cake de la semaine… et l’on propose aussi les desserts du jour à la carte.
Notre service est au comptoir : vous commandez, nous vous donnons un bipper qui vous prévient quand il faut venir chercher vos plats au comptoir. Cela vous permet de vous installer où vous voulez, en intérieur, aux différentes terrasses (devant la grange, dans la cour ou devant la librairie) ou même au jardin (tables en bois côté prairie). Vous êtes libres de choisir votre table et de prendre le temps que vous souhaitez.
Les cartes
La carte change toutes les semaines en fonction des récoltes au jardin, des abattages, de la production de lait… Nous publions en début de semaine les menus du midi et du soir sur nos réseaux.
Le midi, vous trouverez toujours un choix de :
- 2 plats (dont un végétarien)
- 2 desserts
- Et des suggestions supplémentaires de la semaine
A commander séparément ou en formule plat+dessert : formule végétarienne = 13,00 € – formule carnée = 15,00€ – formule enfant = 9,00 €
Le soir, nous proposons un assortiment d’entrées à composer et partager comme vous voulez, à partir de 5,50 €, des plats chauds (carné 14,50 € – végétarien12,50 €) et les desserts de la semaine.
La restauration du dimanche midi est un brunch unique : une composition de 5 propositions, 3 salées, 2 sucrées, au prix de 19 euros (boissons non comprises).
Les pâtisseries du salon de thé sont bien sûr faites maison (à partir de 2,50€ et desserts du jour à 4,50€)


Les boissons
Carte de boissons froides et chaudes traditionnelles.
Nos cafés, thés, infusions sont bio. Les thés viennent des Jardins de Gaïa, les infusions de Happy Plantes.
Nous proposons des jus maison : sirops maison suivant les saisons, kéfir, jus de gingembre, bissap, citronnade, sirops maison de fleurs et de fruits à 2,50 €
Bières pression et en bouteille.
Carte de vin, tous proposés au verre, en pichet de 50cl et en bouteille.

Les cuisinières

Béatrice Chatron
Pour me présenter, j’aurais envie de reprendre l’expression d’une amie quand elle parlait de sa musique. Transposée à ma pratique, ça donnerait : « Je suis une païenne de la cuisine ».
D’abord autodidacte, j’ai appris la cuisine d’abord par réaction.
Puis je me suis frottée aux univers de quelques chef.fes qui m’ont fait découvrir un monde de maîtrise et de création que je n’ai pas fini d’explorer. En quelque sorte, ils m’ont fait entrer en religion, celle du goût et du partage, celle de la créativité et de l’amour du produit.
Je fais une cuisine modeste, gourmande, curieuse et d’influences, élaborée à partir d’éléments simples, rustiques et bruts enrichis d’épices et d’herbes.
Ma cuisine a été forgée par le voyage, le déplacement et les exigences d’un corps rompu à l’exercice brûlant de la scène et aux excentricités des cuisines et des restaurants fréquentés alors plus qu’à l’envi.
De ces expériences, un goût s’est défini pour une cuisine qui ressource, gourmande et bonne dans tous les sens du terme. Bonne pour le corps. Bonne pour l’âme. Nourrissante. Une cuisine qui puise aux sources de mes origines populaires et qui s’est enrichie de ma fréquentation assidue des cantines et des cuisines de rue, des caterings pour artistes et de mes nombreux déplacements.

Margaux Lapendry
Ecrire sur ma cuisine demanderait un effort d’imagination immense, car sans inventer, sans mentir un peu, comment capter le réel ?
Mentir, donc. Raconter une anecdote, la bidouiller, me mettre en avant tout en jetant la modestie, placer ici et là des mots rassurants, comme salade de chou kale inclusive, tomate cerise consciente de l’environnement, maraîchage bio, voyager, rencontres, colibri, ouverte, bienveillance, des avalanches de mots qui ne disent rien.
Car manger ce n’est pas émouvoir ou raconter une histoire. Il y a des gens pour ça. Manger, c’est faire une expérience du goût et de l’odorat, du corps, une bousculade primitive. Pas besoin de tout poétiser. Avec ça, on tue la poésie et on n’aide pas les aliments. Que celui qui voudrait définir quelque chose d’aussi indéfinissable qu’une cuisine tente, s’il le veut. On n’échoue jamais totalement. On cherche et on se trompe. La vie toute crue.
Heureusement, il y a deux fois par jour l’heure de manger. Et parfois, cela allège un peu notre peine. Une consolation, quand même.